Un ami m’a fait part de cette citation tirée d’un site web intitulé Humans of New York. Nous travaillons souvent au milieu d’une montagne de morts et de souffrances. Prenons-nous le temps de pleurer ?
“Certains de mes collègues me disent qu’ils ne peuvent pas imaginer travailler en pédiatrie. Des millions d’années d’évolution nous ont conditionnés à réagir aux cris d’un enfant. Nous ne supportons pas de voir un enfant souffrir. Et lorsque nous avons nous-mêmes des enfants, le travail devient encore plus difficile. Nous réagissons tous différemment, mais tout le monde pleure un jour ou l’autre. Pas devant le patient, mais tout le monde pleure. Tous les quelques mois, nous organisons une cérémonie au cours de laquelle nous pleurons tous les enfants décédés. Nous présentons un diaporama. Nous faisons des cartes. Nous parlons d’eux et nous nous souvenons d’eux ensemble. Nous reconnaissons que nous ressentons tous cette perte. Et même si notre chagrin n’est pas aussi important que celui de la famille, il n’est pas non plus insignifiant. Nous devons prendre le temps de le reconnaître. Sinon, nous nous épuiserons tous”.
http://www.humansofnewyork.com/
Un article paru ce mois-ci dans notre publication de médecine de comté (aux États-Unis) soulignait le même besoin. Il s’intitulait « L “épuisement professionnel des médecins : Ne laissez pas la fatigue mener à l” échec ». Je cite : « Il fait des ravages dans votre vie et dans celle de vos patients. Il peut déchirer votre famille. Il peut mettre fin à votre carrière. Le stress et l “épuisement professionnel des médecins touchent environ 45 % d’entre eux aux États-Unis”. L’article poursuit en citant Mike Drummond, MD, qui met en garde : “Voici la tragédie inexprimée : si vous ne pouvez pas être émotionnellement présent pour vos patients à cause de l” épuisement compassionnel, vous ne pouvez pas non plus être présent pour votre conjoint, votre conjoint de fait, vos enfants ou vos amis. Tout le monde est perdant lorsque vous vous laissez épuiser au travail. Mais le stress des médecins est à la fois évitable et traitable ». Dans quelle mesure nos ministères intègrent-ils des services de conseil et de soutien à l’intention des aidants ? Comment pouvons-nous identifier intentionnellement les personnes à qui nous pouvons parler de ces questions en toute sécurité ? Pour faire évoluer notre culture en tant que mission afin d « éviter l » épuisement professionnel et de nous permettre de remplir nos missions médicales avec joie et succès, nous devons parler de ces questions les uns avec les autres. J’aimerais avoir de vos nouvelles. Paul
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